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Le site du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR - MUN)
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28 février 2008

Point de la répression des manifestants par le régime de Paul Biya depuis lundi


Rapport global de la situation de la grève débuté le 25 février 2008

(par Madeleine Afité-ACAT Littoral)

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Relativement au mot d'ordre de grève générale lancé le 25 février 2008 par les syndicats de transporteurs urbains et interurbains afin de protester contre la hausse du prix du carburant, la population en a profité pour manifester son mécontentement contre la vie chère.  Ce qui a fait perdre aux syndicats, le contrôle de la situation. Cependant, l’intervention des forces de police et de gendarmerie, qui ont tiré à balles réelles sur la population qui a contribué à envenimer la situation.

Ce Lundi 25 février 2008, dans la seule ville de Douala, on dénombrait déjà au moins sept (7) morts clairement identifiés. Généralement, des collégiens et des lycéens.

 Très rapidement, le mouvement parti de Douala et Yaoundé, a gagné l’ensemble du territoire : Douala, Yaoundé, Nkongsamba, Bafang, Dschang, Bamenda, Foumbot, Kumba, Njombé – Penja, Loum, Bafoussam, Edéa …

 Des recoupements faits, on estimerait à plus d’une vingtaine de morts enregistrés sur l’ensemble du territoire national.

Dans le seul axe Moungo-Sud (Njombé – Penja, Loum), on dénombre au 27 février 2008, au moins huit (8) morts selon les déclaration officiels du Maire de Njombé – Penja, Monsieur Kinguè sur la chaîne de télévision privée camerounaise "Canal 2 International" ce même jour à 13 heures.

 Par ailleurs, les arrestations arbitraires se sont multipliées. Les policiers, barrant des routes, effectuent des contrôles d'identité et ceux qui tentent de s'y soustraire sont molestés et emmenés dans des lieux de détention inconnus.

 De source digne foi, au niveau du pont sur le Wouri, il y a des manifestants qui ont été jetés par les forces de l’ordre dans le fleuve Wouri.

 Toujours ce 27 février 2008, un camion qui se dirigeait vers une direction que nous ignorons, plein de jeunes gens (que nous évaluerons à près d’une cinquantaine) entassés les uns sur les autres et entrain d’être tabassés.

 L’aggravation de la situation a fait que des mairies d'arrondissement et une sous-préfecture ont été brûlées, des commerces sont saccagés et pillés par des profiteurs de la situation. Les deux principaux axes (entrée et sortie de la ville de Douala) sont bloqués, entraînant ainsi l’absence totale des moyens de transport, ce qui provoque la pénurie des marchandises et des denrées alimentaires. Quelques boulangeries réquisitionnées pour ravitailler la population, notamment en pain, sont débordées

Il y a de fortes chances que l'Etat d'urgence soit déclaré par les autorités camerounaises, ce qui risquerait de légitimer les exactions commises par les forces de police et de gendarmerie contre la population civile.

Le Cameroun vit une situation sans précédent les dernières grandes révoltes populaires ayant entraînées des pertes en vie humaines datent de la période des villes mortes de 1990 – 1992.

 

Madeleine AFITE
Coordinatrice
de l'ACAT-Littoral &
de la Maison des Droits de l'Homme du Cameroun
Boîte Postale: 213 Douala – Cameroun
Téléphone: +(237) 334 04 296 / 998 65 486
Télécopie: +(237) 334 04 296
E-mail: afite_m@yahoo.fr

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Commentaires
E
Mr le diable merci de nous laissez nos enfants tranquille, tu n'as pas achetez le cameroun, pour servir à tes maitres FRANCE AFRIQUE arrête de nous massacrés nos elites au noms de nos matiers 1ER les militaires qui tue leurs compartriotes aux noms des matiers 1er dons ils n'en beneficient même pas <br /> <br /> Mr BIYA PAUL qui t'a mise aux pouvoirs tu dira a tes maîtres que tu dois tous nous tuer enfin de leurs servir des intêrets des voleurs des matiers 1er <br /> nous voulons tous mourrir nous n'allons plus nous laissez intimidé par ce pouvoir qui n'a rien fait depuis 25 ans aux noms des bolores et les service secrets qui reste dans l'aombre enfin de nous éliminez une par une .<br /> ton bilan de 25 ans c'est quoi les meilleurs écoles, le beaux hôpitaux, les matiers 1er transformez sur place pour permettre à la populations de bénéficiers de leurs sous sols richesse non, endehors de nous tuer mr BIYA DONne nous ton bilan.<br /> bande de pd et corrompu nous allons manifestez ici et par là jus qu'à ton echec.<br /> nous avons déjà contactez les NoiresAméricians de venir à notre secours et crois nous tu dois être jugez pour tout ces crimes gratuites es que fait vivre à ton peuple bande de pd.<br /> c'est ce que FRANCE AFRIQUE t'appris le vice.<br /> tu ne paeux pas t'ensortir cette fois-ci la diaspora et derrier ce dossier et crois nous nous irons jusqu'aux bout de ce crimes inutiles.
D
L'on est tenté de s'imaginer que le requette d'humiliation est de retour dans notre pays et que l'action des masses populaires se résume à une utopie pour conduire de nouveau un acte de bravoure vers un édifice tribaliste. Il faut nécessairement et vite sortir de cet étau dans lequel le néocolonialisme risque d'enfermer le mouvement de protestation des masses populaires camerounaises. L'action populaire ne peut pas se règler comme au bon vieux temps de la colonisation, il faut donc faire preuve de réalisme politique et éviter toute fuite en avant qui risquerait de faire tourner en rond et ceci de nouveau, la problématique d'une juste stratégie de lutte populaire contre le néocolonialisme. Il ne faut pas mélanger les pédales, il faut s'en tenir à un point important de cette stratégie qui est de rassembler toutes les forces vibes du Cameroun autour d'une plate forme de combat politique arrêtée de commun accord avec toutes les forces patriotiques et progressistes, considérer la lutte comme étant à une phase de vraie démarrage au lieu de se conduire comme si les marrons étaient déjà cuites et qu'il faut les tirer du feu pour les manger en 2O11 ou alors avant. Tout est au début et il importe de ne se faire aucune illusion sur unr une victoire rapide sur le pouvoir néocolonial qui dispose des moyens impressionnants de répression et qu'il ne faut pas sousestimer pour mieux s'organiser et faire attention à ce qui doit être fait pour maintenir le levain en état de faire monter la farine continuellement, ou alors le tapioca de ne pas baisser à cause de la faute de ceux qui sont vraiment très pressés de récolter ce qui n'est pas encore à récolter. Je vais vous demander de faire faire ce que le texte de la situation actuelle demande de faire à tous les mouvements de résistence au Cameroun, c'est-à-dire s'entendre tous autour d'une plateforme en points de convergence similaires à ceux avancés dans le texte intitulé"MESSAGE AUX CONFESSIONS RELIGIEUSES ET A LA SOCIETE CIVILE", texte publié en 2OO7. Soyez en paix avec vous-même et respectez les morts qui tombent de toutes les tribus au Cameroun. Je vous saurais gré de publier continuellement la liste de ceux qui sont morts ou bien des blessés qui sont à l'hôpital, ou même de ceux qui sont arrêtés et qui sont actuellement torturés dans les locaux de la gendarmerie. BOUM DIAZ.-
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