La sélection naturelle élimine les despotes africains les uns après les autres: après O. Bongo, à qui le tour?
La disparition
d’Omar Bongo est une chance pour le Gabon et l’Afrique combattante !
Le décès du dictateur corrompu Omar Bongo Ondimba,
le 08 juin 2008, est à coup sûr, une triste nouvelle pour sa famille, ses amis et ses proches, dont nous comprenons
et respectons la douleur et la peine. Mais cette disparition est sans conteste,
une bonne nouvelle pour toutes les victimes du système néocolonial corrompu de Bongo
et pour les forces démocratiques et progressistes du Gabon, qui ont tant
souffert des crimes économiques et politiques de celui qui fût le plus ancien
des chefs d’Etat au monde!
Malgré sa légendaire longévité au pouvoir, l’histoire gabonaise et africaine ne retiendra, malheureusement, rien de significatif à l’actif de l’ancien chef d’Etat gabonais, sinon qu’il aura travaillé toute sa vie durant contre les intérêts de son peuple et de l’Afrique. Création et valet fidèle de la Françafrique et de l’impérialisme français en Afrique, Omar Bongo ne doit son pouvoir, sa consolidation et sa conservation- malgré un désaveu populaire évident- qu’aux présidents français qui se sont succédé à l’Elysée depuis 50 ans! Il aura été jusqu’à sa mort un torpilleur de l’Unité Africaine, un pourfendeur invétéré de l’intégration sous régionale au sein de la CEMAC et un farouche opposant à toute idée des Etats-Unis d’Afrique.
Omar Bongo Ondimba a commis le funeste exploit de
transformer un pays scandaleusement riche en matières premières, en un pays
totalement délabré, sans infrastructures, sans hôpitaux, etc. ; bref, un
véritable océan de pauvreté et de misère dans lequel nage au quotidien le
peuple gabonais.
Le Conseil
National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) souhaite que
la disparition du dictateur Omar Bongo soit pour le Gabon, l’occasion d’un
nouveau départ à tous les niveaux, et notamment sur le plan des libertés
démocratiques et politiques qui ont été bafouées et confisquées pendant 41 ans.
Le CNR-MUN
est convaincu qu’il ne sera pas possible
d’organiser une élection crédible et transparente,- dans un pays habitué aux
fraudes et manipulations électorales comme le Gabon- en 30 ou 45 jours comme le
prévoit la constitution de ce pays. C’est pourquoi le Conseil National pour la
Résistance appelle l’Union Africaine, l’ONU et tous les
progressistes africains à œuvrer pour une période de transition de 6 à 12 mois au
Gabon, gérée par un gouvernement intérimaire tripartite qui serait composé du PDG
et ses alliés, de l’Opposition extra-«gouvernementale» et de la société civile.
Le Conseil National pour la Résistance, mouvement de ligne panafricaniste, invite les dictateurs de même acabit, notamment Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou Nguesso du Congo, Idris Déby du Tchad, Obiang Nguema de Guinée Equatoriale, etc. à méditer et à tirer rapidement les leçons des cas de Bongo, Eyadéma, Lansana Conté, Mobutu et de ne pas attendre leur déchéance physique, leur sénilité ou la mort pour remettre le pouvoir usurpé de longue date au peuple souverain.
Mort à la Françafrique sanguinaire et corrompue!
Pour la démocratie et l’alternance au Gabon, mobilisons-nous !
La lutte continue,
Unis et solidaire, pour la patrie et l’Afrique, nous
vaincrons.
Fait à Hambourg le 09 juin 2009
Tene Sop G.
Secrétaire Général du Conseil National pour
la Résistance/ Mouvement Umnyobiste
La déclaration en PDF: CNR__d_c_s_Omar_Bongo_09062009
http://camer.be/index1.php?art=5869